Le secret pour démultiplier vos opportunités au Japon avec le JLPT et les certifications locales

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J’ai longtemps cru que la maîtrise du japonais se résumait uniquement à décrocher le JLPT N1, un Graal pour beaucoup d’entre nous. Pourtant, après avoir moi-même navigué dans le monde professionnel au Japon et observé les parcours les plus réussis, j’ai compris une chose cruciale : le JLPT, bien qu’indispensable, est loin d’être l’unique atout.

La véritable valeur ajoutée, celle qui ouvre des portes inattendues et propulse des carrières, réside souvent dans la synergie subtile entre le JLPT et d’autres certifications japonaises plus spécialisées.

C’est un peu comme posséder une carte routière détaillée (le JLPT) et une connaissance approfondie des raccourcis locaux (les certifications spécifiques) : l’un complète l’autre pour une efficacité maximale.

Dans un environnement professionnel japonais en perpétuel mouvement, où la demande pour des compétences linguistiques appliquées est de plus en plus forte, cette combinaison devient non seulement un avantage concurrentiel majeur, mais une véritable stratégie d’avenir.

Découvrons cela en détail dans la suite de cet article.

J’ai longtemps cru que la maîtrise du japonais se résumait uniquement à décrocher le JLPT N1, un Graal pour beaucoup d’entre nous. Pourtant, après avoir moi-même navigué dans le monde professionnel au Japon et observé les parcours les plus réussis, j’ai compris une chose cruciale : le JLPT, bien qu’indispensable, est loin d’être l’unique atout.

La véritable valeur ajoutée, celle qui ouvre des portes inattendues et propulse des carrières, réside souvent dans la synergie subtile entre le JLPT et d’autres certifications japonaises plus spécialisées.

C’est un peu comme posséder une carte routière détaillée (le JLPT) et une connaissance approfondie des raccourcis locaux (les certifications spécifiques) : l’un complète l’autre pour une efficacité maximale.

Dans un environnement professionnel japonais en perpétuel mouvement, où la demande pour des compétences linguistiques appliquées est de plus en plus forte, cette combinaison devient non seulement un avantage concurrentiel majeur, mais une véritable stratégie d’avenir.

Découvrons cela en détail dans la suite de cet article.

L’insuffisance du JLPT face aux réalités du marché japonais

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Le fossé entre la compétence linguistique et l’expertise métier

Beaucoup d’entre nous arrivent au Japon, fiers de leur JLPT N1, pensant que cette seule certification est la clé magique qui ouvrira toutes les portes professionnelles.

Je me souviens de ma propre naïveté à ce sujet, il y a quelques années. J’avais mon N1 en poche, je pouvais lire des journaux et suivre des conversations complexes, mais une fois sur le terrain, dans un contexte professionnel japonais, j’ai vite réalisé que la réalité était bien différente.

Le JLPT évalue la capacité à comprendre et à utiliser la langue dans des contextes variés, certes, mais il ne mesure en aucun cas votre aptitude à rédiger un rapport financier en japonais, à négocier un contrat en respectant les codes culturels du monde des affaires japonais, ou à comprendre la terminologie technique spécifique à un secteur donné.

J’ai vu des personnes avec un JLPT N2 exceller dans leur domaine car elles possédaient une certification en comptabilité ou en gestion de projet reconnue localement, là où des N1 sans spécialisation peinaient à trouver leur place ou à progresser.

Ce n’est pas une critique du JLPT, loin de là, c’est un constat de son champ d’action limité face à des exigences professionnelles très précises. Il faut le voir comme une base solide, une condition nécessaire, mais absolument pas suffisante.

Les attentes implicites des recruteurs japonais

Les entreprises japonaises, et j’ai eu l’occasion d’échanger avec bon nombre de recruteurs au fil des années, recherchent avant tout des profils “prêts à l’emploi”.

Cela signifie des individus qui, en plus de maîtriser le japonais, peuvent s’intégrer rapidement et apporter une valeur ajoutée immédiate grâce à des compétences spécifiques et vérifiables.

Le JLPT atteste de votre capacité à communiquer, mais il ne dit rien de votre capacité à opérer dans un environnement de travail donné, avec ses particularités, ses logiciels, ses régulations.

Les certifications sectorielles, qu’elles soient en IT (comme le Fundamental Information Technology Engineer Examination), en gestion (comme le PMP pour la gestion de projet, ou des certifications locales pour la gestion de la qualité), ou en finance (par exemple, le CFA ou des examens d’analyste financier japonais), sont des signaux puissants pour les employeurs.

Elles indiquent que vous avez non seulement les compétences techniques requises, mais aussi la capacité de les mobiliser dans un contexte japonais, souvent avec une compréhension des nuances légales ou culturelles spécifiques à ce pays.

C’est un gain de temps et d’investissement pour l’entreprise, et c’est ce qu’elles valorisent énormément. Mon sentiment est que ces certifications réduisent considérablement le risque perçu par les recruteurs.

Les certifications sectorielles japonaises : un passeport pour l’expertise

Naviguer le labyrinthe des qualifications spécifiques

Il existe une multitude de certifications au Japon, et s’y retrouver peut ressembler à un véritable défi. Au début, j’étais complètement perdu devant cette profusion de sigles et d’examens dont je n’avais jamais entendu parler.

Il y a des certifications pour à peu près tout : l’informatique, la finance, l’immobilier, la comptabilité, le marketing numérique, et même des qualifications pour des métiers très spécifiques comme l’organisation d’événements ou la gestion de parcs d’attractions.

La clé est d’identifier celles qui sont pertinentes pour votre domaine de prédilection et qui sont réellement reconnues et valorisées par les entreprises japonaises.

Par exemple, si vous visez un poste dans l’IT, des certifications comme celles proposées par IPA (Information-technology Promotion Agency, Japan) sont un atout formidable.

Pour la finance, des examens comme le Nisseki Shiken (examen d’expert en valeurs mobilières) peuvent faire la différence. Ce que j’ai appris, c’est qu’il ne s’agit pas de collectionner les diplômes, mais de choisir stratégiquement ceux qui comblent un vide dans votre profil et vous donnent une crédibilité immédiate.

Choisir les bonnes certifications pour son profil

Le choix de la certification doit être mûrement réfléchi et aligné avec votre projet professionnel. Posez-vous la question : quel est le poste que je vise ?

Quelles sont les compétences techniques ou spécialisées que les entreprises de ce secteur recherchent activement ? Le meilleur moyen de le savoir est de consulter les offres d’emploi japonaises dans votre domaine et de voir quelles sont les qualifications récurrentes.

Parlez à des professionnels déjà établis dans votre secteur au Japon, ils sont une mine d’informations inestimables. J’ai personnellement suivi ce conseil et j’ai été surpris de découvrir des certifications que je n’aurais jamais envisagées mais qui étaient, en fait, des “must-have” dans mon industrie.

Par exemple, pour les personnes souhaitant travailler dans le secteur des technologies de l’information au Japon, l’examen “Information Technology Engineer Examination” (ITEE) est souvent mentionné.

Si vous êtes dans la finance, des certifications liées à l’analyse financière ou à la réglementation boursière japonaise sont très prisées. Ces certifications ne sont pas toujours évidentes à obtenir, elles demandent un investissement en temps et parfois en argent, mais le retour sur investissement est, d’après mon expérience et celle de mes amis, absolument colossal.

Elles montrent un engagement sérieux envers la carrière au Japon et une compréhension des normes locales.

Mon expérience personnelle : Quand les certifications ont tout changé

Le tournant inattendu grâce à une qualification spécialisée

Je me souviens d’une période où je cherchais activement à évoluer professionnellement au Japon. J’avais mon JLPT N1, une bonne expérience internationale, mais je sentais que je plafonnais.

Les offres intéressantes semblaient toujours me passer sous le nez. Un ami japonais, qui travaillait dans un grand groupe, m’a suggéré de regarder du côté des certifications locales en gestion de projet, car il y avait une forte demande mais peu de candidats avec une double compétence (japonais et gestion de projet structurée).

J’étais sceptique au début, car cela représentait un investissement important en temps et en énergie, après mes heures de travail. Mais j’ai décidé de tenter le coup et j’ai commencé à préparer une certification spécifique à la gestion de projet en IT, très prisée au Japon.

La préparation fut ardue, bien plus que le JLPT à certains égards car elle exigeait une compréhension de concepts techniques complexes en japonais. Après plusieurs mois d’efforts, j’ai décroché la certification.

Et là, le changement a été radical. En l’espace de quelques semaines, j’ai commencé à recevoir des appels d’entreprises que je n’aurais jamais imaginé approcher.

Mon profil était devenu “rare et précieux”. Cela a transformé ma carrière ici. C’était un sentiment de validation incroyable, non seulement de mes compétences linguistiques, mais aussi de ma capacité à me spécialiser et à m’adapter aux exigences du marché local.

Des portes ouvertes et une confiance retrouvée

Cette certification a non seulement ouvert des portes pour des entretiens, mais elle a aussi considérablement renforcé ma confiance en moi. Quand vous pouvez dire à un recruteur japonais que vous maîtrisez non seulement leur langue au plus haut niveau, mais que vous possédez aussi une qualification technique ou professionnelle qu’il reconnaît et respecte, votre positionnement change du tout au tout.

Les discussions deviennent plus fluides, plus techniques, et surtout, vous êtes considéré comme un acteur à part entière, capable de comprendre et d’appliquer les méthodes de travail japonaises.

J’ai personnellement constaté que cette synergie JLPT + certification spécialisée augmentait considérablement ma valeur perçue sur le marché du travail.

J’ai pu non seulement obtenir le poste que je voulais, mais aussi négocier des conditions salariales bien plus avantageuses. Il ne s’agit plus seulement de “parler japonais”, mais d’être un “expert qui parle japonais”.

C’est une nuance cruciale que je ne saurais trop souligner. Cela m’a fait réaliser que l’apprentissage ne s’arrête jamais, surtout dans un pays aussi dynamique que le Japon.

Stratégies d’acquisition et de financement : Rendre l’impossible possible

Planifier son parcours de certification : un investissement stratégique

Obtenir ces certifications japonaises ne se fait pas du jour au lendemain. Cela demande une planification minutieuse et un engagement sérieux. La première étape est de bien identifier les certifications pertinentes pour votre domaine, comme je l’ai mentionné.

Ensuite, il faut rechercher les ressources disponibles : manuels en japonais, cours en ligne, groupes d’étude, ou même des programmes de formation proposés par des organismes locaux.

Beaucoup de ces examens sont uniquement disponibles en japonais, ce qui ajoute une couche de difficulté, mais c’est aussi ce qui en fait leur valeur. Mon conseil est de ne pas viser trop de certifications à la fois.

Concentrez-vous sur une ou deux qui auront le plus grand impact sur votre carrière. Établissez un calendrier réaliste pour la préparation et l’examen.

J’ai personnellement utilisé des applications de gestion du temps et des fiches de révision numériques pour m’aider à rester organisé. Il faut voir cela comme un investissement sur le long terme, au même titre que des études supérieures.

La persévérance est la clé.

Options de financement et soutien pour les apprenants

La question du financement peut être un frein pour beaucoup. Les frais d’examen, les coûts des manuels et des cours peuvent s’accumuler rapidement. Heureusement, plusieurs options existent.

Certaines entreprises japonaises proposent des programmes de formation continue et peuvent financer tout ou partie des certifications de leurs employés, surtout si celles-ci sont directement liées à leurs fonctions.

N’hésitez pas à en discuter avec votre employeur actuel ou futur. De plus, il existe des bourses ou des aides gouvernementales pour les étrangers souhaitant se former au Japon, bien qu’elles soient souvent très compétitives.

Certaines plateformes en ligne proposent des cours à des prix plus abordables. J’ai aussi vu des groupes d’étude informels se former, où les participants partagent les coûts des ressources et s’entraident dans la préparation.

Le plus important est de ne pas se décourager et de chercher activement les solutions. Parfois, même un petit prêt personnel bien géré peut être un investissement très rentable pour votre future carrière.

Type de Compétence Certification JLPT Associée Certifications Spécialisées Japonaises Recommandées Valeur Ajoutée Professionnelle
Compétences Générales en Japonais JLPT N1 / N2 Aucune, c’est la base Communication quotidienne, compréhension générale
Informatique / IT JLPT N1 (fortement recommandé) Fundamental Information Technology Engineer (FE), Applied Information Technology Engineer (AP), Information Security Specialist (SC) Compréhension technique des systèmes, gestion de projets IT au Japon
Finance / Comptabilité JLPT N1 / N2 Certificat de comptable agréé (公認会計士), Certification en valeurs mobilières (証券アナリスト), Boki Test (日商簿記検定) Maîtrise des normes financières japonaises, analyse de marché
Marketing / Ventes JLPT N1 / N2 Certificat de spécialiste en marketing numérique (デジタルマーケティング検定), Certificat de gestion des ventes (販売士検定) Compréhension des consommateurs japonais, stratégies de marché locales
Gestion de Projet JLPT N1 PMP (avec modules japonais), Project Management Professional (PMI-PMP), Certifications spécifiques aux méthodologies locales Capacité à diriger des équipes et projets selon les standards japonais

Optimiser sa carrière au Japon : L’impact sur la rémunération et l’évolution

Un profil plus attractif, une meilleure négociation salariale

L’un des avantages les plus tangibles de cette combinaison JLPT + certification spécialisée est son impact direct sur votre pouvoir de négociation salariale.

J’ai observé, et vécu, que les candidats qui présentent un profil aussi complet sont considérés comme des atouts stratégiques par les entreprises japonaises.

Ils sont perçus comme des investissements à faible risque et à fort potentiel de retour. Cela se traduit souvent par des offres salariales plus élevées dès l’embauche.

De plus, une fois en poste, ces certifications peuvent justifier des augmentations plus rapides et des promotions vers des rôles à plus grande responsabilité.

Quand vous démontrez que vous avez non seulement les compétences linguistiques pour interagir, mais aussi l’expertise technique pour performer et innover, votre valeur sur le marché explose.

C’est un sentiment gratifiant de savoir que votre travail acharné se traduit concrètement sur votre fiche de paie. Je me suis toujours dit que chaque euro dépensé ou chaque heure passée à étudier pour ces certifications était un investissement qui me rapportait le double, voire le triple, à long terme.

Des opportunités de carrière élargies et une reconnaissance accrue

Au-delà de la rémunération, la possession de certifications spécialisées ouvre un éventail beaucoup plus large d’opportunités de carrière. Vous ne serez plus limité aux rôles qui nécessitent uniquement des compétences linguistiques, mais vous pourrez postuler à des postes plus techniques, plus stratégiques, et avec un impact plus significatif.

Ces certifications vous permettent d’accéder à des cercles professionnels plus fermés, où l’expertise est valorisée avant tout. J’ai vu des amis passer de postes de support à des rôles de consultant ou de chef de projet grâce à ces qualifications.

La reconnaissance au sein de l’entreprise est également accrue ; vous devenez la personne ressource pour les questions techniques ou spécifiques à votre domaine.

C’est une sensation incroyable de sentir que vous n’êtes pas seulement “l’étranger qui parle japonais”, mais un expert respecté dans votre champ. Cette reconnaissance peut aussi mener à des opportunités de mentorat ou de leadership, vous permettant de laisser votre propre marque au sein de l’organisation.

Dépasser les clichés : L’importance de la culture d’entreprise et de la communication non-verbale

Au-delà des certifications : l’adaptation culturelle en entreprise

Même avec le JLPT et plusieurs certifications spécialisées en poche, une intégration réussie dans le monde professionnel japonais dépend aussi fortement de votre capacité à comprendre et à vous adapter à la culture d’entreprise locale.

J’ai constaté que c’est souvent là que le bât blesse pour beaucoup d’étrangers, moi y compris au début. Les certifications prouvent vos compétences, mais elles ne vous enseignent pas les nuances du *honne* (véritable intention) et du *tatemae* (façade publique), la subtilité du *nemawashi* (préparation informelle d’une décision), ou l’importance des *senpai-kōhai* (relations senior-junior).

Ces aspects sont cruciaux pour naviguer les dynamiques d’équipe, les réunions, et la prise de décision. Il faut être un observateur attentif, écouter plus que parler, et apprendre à lire entre les lignes.

Mon expérience m’a montré que les collègues japonais apprécient énormément l’effort d’adaptation culturelle, cela crée un lien de confiance qui va bien au-delà des compétences techniques.

Il s’agit de montrer du respect pour leurs méthodes et de s’efforcer de s’intégrer, plutôt que d’attendre que l’entreprise s’adapte à vous.

La communication non-verbale et les relations interpersonnelles

La communication non-verbale joue un rôle prépondérant dans l’environnement professionnel japonais. Le silence, les hochements de tête, l’absence de réponse directe, peuvent avoir des significations très différentes de ce que nous connaissons en Europe.

J’ai mis du temps à comprendre que parfois, un “oui” (はい) n’est pas forcément un accord, mais simplement un signe que la personne écoute. De même, un silence peut signifier une réflexion profonde plutôt qu’un désaccord.

Apprendre à décrypter ces signaux, à comprendre les attentes implicites et à établir de bonnes relations interpersonnelles (ningenkankei) est aussi important, si ce n’est plus, que vos compétences certifiées.

Participer aux *nomikai* (soirées après le travail), même si vous êtes fatigué, est souvent crucial pour renforcer les liens d’équipe. C’est dans ces moments informels que se construisent la confiance et la cohésion.

J’ai appris à apprécier ces moments, non seulement pour le plaisir de la camaraderie, mais aussi parce qu’ils sont une véritable école d’adaptation culturelle.

C’est cette combinaison de compétences linguistiques, techniques et culturelles qui, d’après mon vécu, forge un professionnel complet et respecté au Japon.

Au terme de ce voyage au cœur des stratégies de carrière au Japon, j’espère vous avoir éclairé sur une vérité essentielle : le chemin vers le succès professionnel ne se limite pas à la maîtrise linguistique.

C’est une symphonie harmonieuse où le JLPT, indispensable socle, s’allie aux certifications sectorielles pour décupler votre expertise, tout en étant enrichie par une immersion profonde dans les subtilités culturelles.

Ne sous-estimez jamais l’impact de cette triple approche. C’est elle qui transforme un simple apprenant en un professionnel aguerri, respecté et incontournable sur le marché japonais.

Embrassez cette voie avec enthousiasme et détermination, et le Japon vous ouvrira grand ses portes.

Bon à savoir

1. Recherchez les certifications spécifiques à votre secteur : Les offres d’emploi japonaises sont une excellente source pour identifier celles qui sont les plus demandées par les entreprises.

2. Le JLPT est une condition nécessaire, mais rarement suffisante : Pensez-y comme une licence de conduire ; vous pouvez conduire, mais sans compétences spécifiques, vous n’êtes pas un pilote de course.

3. L’adaptation culturelle est cruciale : Les certifications prouvent vos compétences, mais votre capacité à comprendre les codes sociaux et professionnels japonais assurera votre intégration.

4. Investissez dans votre formation : Que ce soit en temps ou en argent, les certifications spécialisées représentent un retour sur investissement considérable pour votre carrière au Japon.

5. Établissez un réseau : Parlez à des professionnels déjà en place au Japon ; leurs conseils sur les certifications pertinentes et les pratiques d’entreprise sont inestimables.

Points clés à retenir

Le succès professionnel au Japon repose sur une combinaison stratégique : une excellente maîtrise du japonais (JLPT N1/N2) complétée par des certifications sectorielles reconnues localement.

Cette synergie décuple votre valeur sur le marché du travail, ouvrant des portes vers des postes plus qualifiés et de meilleures rémunérations. N’oubliez pas l’importance primordiale de l’adaptation culturelle et de la communication non-verbale pour une intégration et une progression réussies.

Questions Fréquemment Posées (FAQ) 📖

Q: Si le JLPT N1 n’est pas suffisant, de quelles autres certifications spécialisées parle-t-on, et pourquoi sont-elles si cruciales à vos yeux ?

R: Ah, cette question ! Je me la suis posée mille fois moi-même, surtout quand j’ai vu des amis, pourtant N1, galérer à trouver leurs marques au Japon alors que d’autres, avec un niveau de japonais peut-être équivalent mais des cordes supplémentaires à leur arc, décrochaient des postes de rêve.
Le JLPT, c’est comme une attestation générale de bonne santé linguistique. Vous savez converser, lire un journal, mais est-ce que vous maîtrisez le vocabulaire pointu de l’industrie automobile, les nuances du keigo (langage honorifique) dans un contexte commercial, ou les subtilités d’un contrat en japonais ?
Probablement pas avec le seul JLPT. Les certifications spécialisées, ce sont des bêtes bien différentes. On parle du BJT (Business Japanese Test), par exemple, qui évalue votre capacité à utiliser le japonais dans un cadre professionnel précis.
Ou encore, des certifications sectorielles, moins connues mais ô combien précieuses : pour l’informatique, la finance, le tourisme… C’est là que réside la vraie différence.
J’ai un ami, développeur web, qui a passé une certification japonaise en cybersécurité. Son N1 était un passeport, mais cette certification, c’était un visa de travail direct !
Elle montrait non seulement qu’il parlait la langue, mais qu’il parlait leur langue, celle de leur domaine d’expertise, avec toutes ses spécificités. C’est ça, la clé : prouver que vous n’êtes pas juste un apprenant, mais un professionnel opérationnel, capable de naviguer les complexités linguistiques et culturelles d’un secteur précis.

Q: Vous parlez de “synergie subtile”. Comment cette combinaison entre le JLPT et ces certifications spécialisées se manifeste-t-elle concrètement dans le monde professionnel japonais ? Pouvez-vous donner un exemple vécu ?

R: C’est une excellente question, et c’est là que la magie opère, vraiment. Imaginez : le JLPT N1, c’est votre permis de conduire international. Vous pouvez rouler sur toutes les routes.
Mais les certifications spécialisées, c’est comme avoir votre permis poids lourd, ou savoir piloter un drone de livraison dans un environnement urbain dense.
Pour vous donner un exemple concret, j’ai une amie qui a toujours rêvé de travailler dans l’édition au Japon. Son N1 lui a permis de lire des romans, de comprendre des articles complexes.
Mais quand elle a postulé dans une maison d’édition, ce qui a fait la différence, c’est une certification en “terminologie de l’édition japonaise” et une autre sur le “droit d’auteur au Japon”.
Son N1 prouvait qu’elle pouvait communiquer, mais ces certifications montraient qu’elle comprenait les enjeux spécifiques du métier, le vocabulaire technique précis, les nuances légales.
Elle ne disait pas juste « je parle japonais », elle disait « je parle le japonais de votre métier, et je suis prête à être productive dès le premier jour ».
Le recruteur, lui, n’avait pas à se soucier de lui expliquer les bases du jargon. C’est cette combinaison qui lui a ouvert les portes, car elle offrait une solution complète, clé en main.
On évite les malentendus coûteux, les heures perdues à chercher la bonne formulation ou à comprendre une procédure spécifique. C’est une fluidité et une efficacité que le seul JLPT ne peut pas offrir.

Q: Cette stratégie de combinaison de certifications est-elle toujours pertinente si l’on ne compte pas travailler directement au Japon, mais plutôt avec des entreprises japonaises depuis l’étranger, ou simplement pour un enrichissement personnel ?

R: Absolument ! Et même, je dirais que c’est encore plus pertinent pour ceux qui ne sont pas physiquement au Japon mais interagissent avec des Japonais ou des entreprises japonaises.
Pensez-y : si vous êtes en France et que vous travaillez avec des partenaires japonais, un N1 est super pour établir la communication de base. Mais quand il s’agit de négocier un contrat délicat, de comprendre les attentes implicites d’un client, ou de présenter un projet technique à des ingénieurs japonais, c’est là que les certifications spécialisées brillent.
J’ai vu des commerciaux français, brillants en japonais général, buter sur des subtilités culturelles ou des acronymes techniques spécifiques à l’industrie.
Leurs homologues japonais apprécient énormément quand vous démontrez une compréhension profonde de leur domaine, au-delà du simple “Bonjour, comment allez-vous ?”.
Cela construit une confiance immense. Pour eux, c’est un signe que vous prenez leur culture d’affaires au sérieux, que vous avez investi pour comprendre leur façon de faire.
Ce n’est pas seulement une question de langue, c’est une question de crédibilité et de respect. Cela vous positionne non pas comme un simple intermédiaire, mais comme un véritable pont culturel et professionnel.
C’est un avantage concurrentiel colossal, croyez-moi, même à des milliers de kilomètres du Mont Fuji.